Au lendemain de l’indépendance, la wilaya a hérité de trois (03) marchés couverts, deux (02) à Mostaganem ville et un (01) à Sidi Ali.
              L’insuffisance de ces espaces et la disparition des structures relevant des Aswak el Fellah et les galeries a permis la prolifération du commerce informel.
              Dans l’objectif d’un traitement définitif de ce phénomène, les pouvoirs public ont consentis de très grands efforts pour la réalisation de nouvelles structures commerciales dans le cadre des programmes PCD et fonds communaux.

1. Le marché informel :

     Le manque d’équipements commerciaux pendant la période des années 90 et la situation qui a prévalue durant la décennie noire a favorisé l’émergence de l’activité commerciale informelle qui a pris des proportions inquiétantes.
    Cette situation à poussé les pouvoirs publics à entreprendre des actions tendant à éliminer cette activité, à travers la mise en œuvre de l’instruction interministérielle (intérieur- commerce) N° 473 du 09/03/2011.
           En application de cette instruction des commissions ont été installé à travers les dix (10) daïras de la wilaya.
Dans le but de promouvoir ce segment de l’économie à l’échelle de la wilaya, il ya lieu de créer de nouveaux équipements  modernes répondant aux normes universelles de la distribution, permettant la disponibilité de produits loyaux sains et marchands.
Dans ce sens il est préconisé la création de marchés de gros de l’alimentation général, de matériaux de construction, des équipements et de la quincaillerie, dans les limites extra- muros immédiates de la ville.
Aussi il ya lieu de mettre en place de nouvelles infrastructures, tels les abattoirs, les tueries, tout en tenant  compte des priorités et en prenant en considération les besoins selon un schéma directeur de l’urbanisme commercial, afin d’investir utile et éviter les erreurs du passé.

2. Situation des espaces commerciaux :

La situation des espaces commerciaux au niveau de la wilaya se schématise comme suite :
* marchés réceptionnés en 2012 : (15) marchés

* marchés réceptionnés en 2013 : (08) marchés

* marchés réceptionnés en 2014 : (11) marchés

* les espaces commerciaux en cours de réalisation et de réhabilitation : (05) marchés

3. Les marchés en projets :

(14) marchés dans le cadre PSD
Dans le cadre du programme de consolidation de la croissance économique 2010-2014, la wilaya de Mostaganem a bénéficié de l’inscription d’une opération de réalisation de 14 marchés couverts en financement mixte PSD et collectivités locales, pour un montant de 205millions DA dont l’apport des collectivités locales  est de 105 millions DA).
L’opération a été modifiée avec la réduction du nombre de marchés à 05 au niveau de la ville de Mostaganem pour un montant de 100.000.000,00 DA, le projet est au stade de choix des terrains (décision n°1597 du 31/12/2014). 

Programme complémentaire :

En plus des réalisations citées ci-haut, notre wilaya a bénéficie d’un programme complémentaire 2014 par l’inscription des projets suivants :

• projet d’étude et réalisation d’un centre des expositions : 300.000.000,00 DA  (la Gestion du transférée à la direction des équipements publics)
• projet d’étude et réalisation d’un marché à bestiaux : 100.000.000,00 DA (bureau d’étude retenu)
• projet d’étude et réalisation d’une poissonnerie : 220.000.000,00 DA (la gestion du projet est transféré à la direction des équipements publics.

Perspectives:

Le secteur du commerce reste un secteur créateur d’emploi.
Dans le but de promouvoir ce segment de l’économie à l’échelle de la wilaya, il ya lieu de créer de nouveaux équipements  modernes répondant aux normes universelles de la distribution, permettant la disponibilité de produits loyaux sains et marchands.
Dans ce sens il est préconisé la création de marchés de gros de l’alimentation général, de matériaux de construction, des équipements et de la quincaillerie, dans les limites extra- muros immédiates de la ville.
Aussi il ya lieu de mettre en place de nouvelles infrastructures, tels les abattoirs, les tueries, tout en tenant  compte des priorités et en prenant en considération les besoins selon un schéma directeur de l’urbanisme commercial, afin d’investir utile et éviter les erreurs du passé.